DROGUES
CATÉGORIE: Perturbateurs / Hallucinogènes stimulants
Sous les noms de : marijuana, ganja, beuh, zeb, weed, zamal, haschisch, H , shit, yamba , Marie Jeanne…
Le chanvre indien, connu aussi sous son nom latin cannabis, est une espèce de plantes de la famille des Cannabaceae.
Elle se présente sous forme de feuilles, de tiges ou de fleurs séchées. Elle est fumée telle quelle ou mélangée à du tabac. Elle peut être roulée en cigarette, fumée à la pipe ou encore cuisiner (muffins, gâteaux).
Le cannabis récréatif est considéré comme une « drogue douce », c’est-à-dire n’entraînant pas de dépendance physique, ou de décès par overdose contrairement à l’héroïne, l’alcool ou autres « drogues dures ».
Le principal risque du cannabis est la possibilité d’une dépendance psychologique, c’est-à-dire la dépendance à l’effet procuré par la consommation, qui peut causer un repli sur soi pour les personnes psychologiquement fragilisées pour qui le cannabis représente un moyen de fuir la réalité.
EFFETS IMMÉDIATS
Catégorie : Excitant
Appellation: cigarette, cigarettes, cigares, tabac pour la pipe, tabac à priser, tabac à chiquer
Le tabac contient plus de 3500 principes actifs. Le principal est la nicotine, un neurotoxique présent en différentes concentrations dans les feuilles de tabac. Les substances associées sont: le goudron (responsable du goût), le monoxyde de carbone, le benzol, le cadmium, la nitrosamine, le cyanure d’hydrogène, l’azote, l’acide cyanhydrique, etc. Dosage mortel : dépend de la personne et de la forme de consommation. La dose mortelle de nicotine est d’environ. 60 mg pour les adultes, clairement plus petite pour les enfants et les jeunes.
EFFETS IMMÉDIATS
La combustion du tabac provoque la formation de très nombreuses substances toxiques extrêmement nocives pour la santé (monoxyde de carbone, goudrons…) et que l’on retrouve dans tous les types de cigares et cigarettes. L’ensemble de ces substances agit en particulier sur : la fonction cardiovasculaire :
le tabac augmente la pression artérielle,
accélère le rythme cardiaque
et détériore les artères.
Les risques coronariens et les décès par infarctus du myocarde sont deux fois plus élevés chez les fumeurs.
Ces risques vasculaires touchent aussi les artères du cerveau et des membres inférieurs ;
les fumeurs s’exposent à des troubles au niveau de tout l’appareil respiratoire,
le risque de bronchite chronique
le risque de cancer du poumon
La nicotine augmente la sécrétion des acides gastriques et agit sur le système nerveux central.
Le tabac limite l’apport d’oxygène au cerveau et aux muscles.
Il est responsable de maux de tête, de vertiges et d’une diminution de la résistance à l’exercice.
LA DÉPENDANCE
Le tabac entraîne une dépendance physique, psychologique et comportementale importante qui peut apparaître dès les premières semaines d’exposition, et ce, même en cas de faible consommation. La dépendance est confirmée chez la plupart des fumeurs. Le fumeur régulier privé brutalement de sa consommation ressent une sensation de manque. Il devient tendu, nerveux, irritable, angoissé, voire déprimé. Il peut trembler et avoir des sueurs.
LE SEVRAGE:
Il est, bien sûr, possible d’arrêter de fumer sans aide particulière, ni médicament ou substitut. Cependant, on peut trouver différents types d’aides auprès de son médecin, de son pharmacien ou dans le cadre de consultations d’aide au sevrage tabagique plus spécialisées, généralement implantées dans les hôpitaux. Ce type d’aide peut aussi être proposé dans les Consultations jeunes consommateurs et dans les Centres de soins d’accompagnement et de prévention en addictologie (Cepiad).
Il existe différentes méthodes d’aide au sevrage avec ou sans contrôle médical :
Catégorie : dépresseur
Sous les noms de : bière, whisky, sangria, rhum, gin , vodka
L’alcool est un liquide obtenu par la fermentation de certains fruits ou de certaines céréales ou par distillation, c’est-à-dire la séparation de substances liquides, le plus souvent sous l’effet de la chaleur.
L’alcool entre dans la composition de diverses boissons : bière, coolers, vin, cidre, apéritifs, digestifs et spiritueux.
L’alcool fait partie de la catégorie des dépresseurs. Ce type de drogues agit sur le système nerveux central en engourdissant le cerveau et en ralentissant le fonctionnement du corps. L’alcool affecte les comportements et la coordination des mouvements.
EFFETS IMMÉDIATS
Une personne qui boit trop vite ou qui boit alors qu’elle est à jeun ressentira les effets de l’alcool plus rapidement.
Environ 1 heure après une première consommation d’alcool, une personne
L’alcool peut aussi provoquer :
Il n’existe aucun moyen d’empêcher l’alcool de se mêler au sang ni de faire passer rapidement l’effet de l’alcool. Il faut attendre que le corps ait éliminé l’alcool par lui-même.
En moyenne, le corps a besoin d’une heure pour éliminer une consommation standard, soit l’équivalent d’une bière ou d’un verre de vin.
La consommation d’alcool peut nuire au développement physique et mental des jeunes. Les adolescents peuvent devenir dépendants à l’alcool plus rapidement que les adultes parce que leur structure de personnalité est en plein développement. Les jeunes devraient donc retarder le plus possible leur première consommation d’alcool. S’ils décident de boire, ils devraient en parler avec leurs parents et boire en petite quantité.
LA DÉPENDANCE
La consommation d’alcool peut créer une dépendance psychologique et physique.
La dépendance psychologique provoque habituellement un besoin de consommer de l’alcool de plus en plus souvent pour être mieux dans sa peau, se détendre, se calmer, se stimuler, se donner du courage pour surmonter ses problèmes, etc.
La dépendance physique à l’alcool provoque un besoin physiologique créé par l’accoutumance du corps à l’action de l’alcool, engendrant une difficulté de s’en passer et provoquant, en état de manque, des réactions physiques plus ou moins fortes comme :
CATÉGORIE: stimulant majeur
APPELLATION: coke, poudre, blanche, C, CC, coco, Caroline, Neige
La cocaïne est un alcaloïde extrait de la coca. Puissante stimulant du système nerveux central, elle est aussi un vasoconstricteur périphérique.
La cocaïne se présente le plus souvent sous la forme d’une poudre blanche et floconneuse, plus rarement sous forme de cristaux. La cocaïne (ou chlorhydrate de cocaïne de son nom scientifique) qui alimente le trafic clandestin est la plupart du temps coupée – « allongée » – dans le but d’en augmenter le volume, avec des substances diverses telles que le bicarbonate de soude, le sucre, le lactose ou divers autres produits pharmaceutiques et parfois avec du verre pilé. Ces produits de coupe sont susceptibles d’en accroître les dangers par une potentialisation des effets ou par une interaction entre deux produits..
EFFETS IMMÉDIATS
La cocaïne provoque une contraction des vaisseaux sanguins, une irrégularité du rythme cardiaque et de l’hypertension artérielle.
Elle procure une euphorie et donne une impression de puissance. La personne qui en consomme ne ressent plus de fatigue, plus d’appétit et plus de douleur.
Après cette sensation euphorisante, elle passe à une période d’anxiété avec une sensation de malaise.
LA DÉPENDANCE
Si la dépendance à la cocaïne est si rapide c’est aussi parce que l’individu ne ressent vite plus assez les sensations de la drogue et qu’il veut augmenter les doses pour ressentir toujours autant de plaisir. Aussi, dans le but d’absorber la cocaïne plus rapidement, les sujets se l’injectent par intraveineuse, ce qui augmente le risque d’overdose de manière considérable ainsi que le risque de dépendance. La cocaïne envahit l’existence, chaque geste est dicté par la quête active de la drogue, avec toutes les conséquences que cela implique (démission, perte de son travail, violence, prostitution, menaces etc.).
CATÉGORIE: Stimulant du système nerveux
Sous les noms de : ecsta, MDMA
L’ecstasy est une amphétamine. C’est un stimulant du système nerveux central qui possède des caractéristiques psychédéliques. Il est classé comme stupéfiant.
On trouve la MDMA sous forme de cristaux, sa pureté dépend de la volonté et du savoir faire du chimiste, la couleur des cristaux peut varier du blanc au brun en passant par le rose. L’ecstasy se présente le plus souvent sous forme d’un comprimé de couleur, de forme et de taille variables, souvent orné d’un motif.
On le trouve aussi en gélule. Il est courant que le nom du motif serve à nommer l’ecstasy. La dose connue (des autorités) de principe actif (MDMA) contenu dans un comprimé varie de 1 à 268
EFFETS IMMÉDIATS
Elle agit comme un stimulant produisant des effets énergisants intenses et s’accompagnant d’une jouissance accrue des expériences tactiles. Cette drogue provoque aussi des hallucinations, des distorsions du champ visuel.
Le MDMA agit en libérant une dose massive de sérotonine et de dopamine dans le cerveau, ce qui modifie notamment l’humeur.
Les principaux effets recherchés peuvent être l’empathie, la désinhibition, une sensation d’énergie, l’exacerbation des sens, une sensation de bonheur et d’euphorie.
L’augmentation du rythme cardiaque, l’hyperthermie et la déshydratation.
Catégorie: dépresseur, hallucinogènes stimulants
Sous les noms de : héro, came, meca, rabla, poudre, blanche, smack, brown .
Elle se présente sous forme d’une poudre blanche pouvant parfois tendre vers le brun. La plupart du temps, elle est injectée par voie intraveineuse, mais elle peut aussi être enfilée ou fumée. L’héroïne ou diacétylmorphine, également appelée diamorphine, est un opioïde obtenu par acétylation de la morphine, le principal alcaloïde issu du pavot à opium.
Elle est utilisée à des fins médicales, ainsi que illégalement comme substance psychoactive. La prise chronique d’héroïne entraîne une tolérance, une forte dépendance physique et une forte dépendance psychique.Elle est obtenue par acétylation de la morphine. L’équipement nécessaire à la production est sommaire même si un laboratoire et des compétences minimum sont requises pour obtenir un produit de qualité.
EFFETS IMMÉDIATS
CATÉGORIE: dépresseurs
Sous les noms de : “Tramore” au Ghana , “Kobolo” au Gabon, “Tramol” au Cameroun
La codéine et le tramadol ont beaucoup de points communs : ce sont des opioïdes utilisés comme analgésiques de niveau II (ce sont des agonistes des récepteurs morphiniques), ils sont assez facile d’accès, ils sont tous les deux utilisés récréativement pour leurs effets opiacés, et ils peuvent induire des addictions sévères. La codéine est utilisée comme antitussif, la plupart des spécialités la propose associée au paracétamol. La codéine n’a pas de forme injectable (en France), contrairement au tramadol. Le tramadol a un effet d’inhibition additionnel de la recapture de la sérotonine et de la dopamine, qui augmente probablement l’effet addictif et les difficultés du sevrage.
EFFETS IMMÉDIATS
son usage détourné et surtout sur le long terme peut créer la pharmacodépendance et poser des problèmes de sevrage comme :
CATÉGORIE: hallucinogènes perturbateurs s;
Sous le nom de : guinz
L’usage de substances volatiles peut être défini comme l’inhalation délibérée de composants volatiles ayant pour but la production d’effets psychotropes. Ces composants ont peu de caractéristiques communes, outre leur toxicité et les effets comportementaux qu’ils produisent. Les produits domestiques tels que les déodorants en bombes aérosol, la colle, les recharges de briquets et les désodorisants en bombes aérosol peuvent être utilisés comme drogues. On parle souvent d’inhalant pour de telles substances volatiles, un terme qui fait référence à un groupe de produits chimiques psychoactifs variés qui sont définis par leur voie d’administration plus que par leur mécanisme d’action sur le système nerveux central ou leurs effets psychotropes.
EFFETS IMMÉDIATS
L’intoxication causée par l’inhalation de substances volatiles produit quelques effets comportementaux similaires à ceux causés par l’alcool :
On appelle « drogue » toute substance psychotrope ou psychoactive qui perturbe le fonctionnement du système nerveux central (sensations, perceptions, humeurs, sentiments, motricité) ou qui modifie les états de conscience.
Une drogue est un produit susceptible d’entraîner une dépendance physique et/ou psychique. Les dangers ou risques d’une substance dépendent de nombreux facteurs : l’âge et le sexe du consommateur, le mode de consommation, la fréquence à laquelle il consomme, etc.
Découvrez les méfaits de la drogue
Créé en 1992 par le décret 92-1217 et placée sous l’autorité du Ministre de l’intérieur, le CILD est chargé d’animer et de coordonner les actions de l’Etat en matière de lutte contre les drogues pour assurer le maximum de résultats…